Les thérapies proposées par Michèle Cornebize

Si vous êtes en train de lire cette rubrique, c'est que vous êtes encore hésitant et cherchez à être convaincu que prendre RDV est une bonne décision.

Ne ressentez pas de honte ou de sentiment de faiblesse, beaucoup de personnes ont franchi le pas avant vous et s’en félicitent.

Que ce soit pour une étape difficile dans votre vie (deuil, rupture amoureuse, licenciement) ou pour un mal-être croissant (troubles anxieux, syndrome de stress post traumatique) ou installé (burn out, TOC, TCA, phobies, dépression, etc), le thérapeute vous accompagne afin de retrouver un mieux-être. Ce cheminement vers une meilleure connaissance de soi vous aidera à mieux comprendre vos souffrances persistantes, vos schémas répétitifs.

La thérapie pourra être brève ou plus longue selon l’approche choisie. Cela se fera dans une écoute active, c'est-à-dire que ce ne sera pas un monologue de votre part. Vous êtes le principal acteur de votre changement et c’est la raison pour laquelle une thérapie ne peut s’envisager qu’avec un investissement total de votre part et dans une confiance grandissante. Il est important que vous soyez convaincu de ma bienveillance et de ma neutralité.

Avant l’adolescence, l’enfant demande rarement à ses parents de consulter un thérapeute. Il ressent un mal être, ne sait pas l’exprimer et c’est souvent le rôle des parents de détecter que quelque chose ne va pas.

Lors de la première séance, l’enfant est reçu avec un ou idéalement ses deux parents afin que je puisse avoir le plus grand nombre d’informations le concernant (comment s’est déroulée sa naissance, le sevrage, le sommeil, le mode de garde etc). Je vous questionne sur la problématique de l’enfant et cet entretien permet de savoir s’il faut faire appel à une personne du corps médical ou pas.

Parce que le rôle des parents est majeur dans la construction de l’enfant, ils peuvent être sollicités pour parfaire ce processus thérapeutique en étant inclus dans certaines séances.

La thérapie de l’enfant s’envisage différemment que celle de l’adulte. Afin de mobiliser l’imaginaire et l’action, le jeu sous toutes ses formes est utilisé (dessins, pâte à modeler, jeux de construction mais aussi les jeux de rôle, marionnettes) pour que celui-ci puisse participer activement à sa séance et permettre au thérapeute d’observer ses comportements.

Les productions de l’enfant pendant les séances sont très significatives et révèlent ce qui préoccupe l’enfant.

L’adolescence est une période riche en changements et bouleversements de tout ordre (psychiques et physiques) mais aussi riche en construction.

Quand la demande vient des parents, c'est parce qu’ils n’arrivent plus à gérer et se sentent souvent en situation d’échec et de culpabilité.

Les sources d’inquiétude des parents sont nombreuses :

• Une mauvaise gestion des émotions (colères trop souvent explosives, pleurs, tristesse etc…)
• Une anxiété ou une angoisse qui peuvent générer des phobies ou des TOCS.
• Une baisse des résultats scolaires qui très souvent peuvent cacher un harcèlement scolaire, une baisse de l’estime de soi ou de la confiance en soi.
• Une souffrance qui donne lieu à des scarifications, mais aussi des troubles du sommeil, des troubles du comportement alimentaire.

L’adolescent a parfois des difficultés à s’ouvrir à ses parents pour ne pas les inquiéter, les blesser dans leur rôle de parents ou tout simplement par peur des réactions. Il peut lui être plus facile d’échanger avec un thérapeute neutre.

Alors, donnez-lui la possibilité de pouvoir partager avec un professionnel de la santé mental afin de l’aider afin qu’il puisse déposer dans un espace sécurisé ce qui devient lourd pour lui.

Proposez-lui s’il n’en fait pas la demande lui-même une aide extérieure qui pourra très vite soulager ses souffrances ou tout simplement ses appréhensions.

« Il faut une grande maturité pour être parent et cela implique que ce n’est pas une situation de pouvoir mais une situation de devoir et qu’on ne doit rien attendre en échange »

- Françoise Dolto

On a tendance à croire que c’était plus facile avant mais déjà en 1957 une étude a été menée aux Etats Unis portant sur le sujet « Parenthood as crisis » (la crise de la parentalité). Car quand l’enfant arrive dans le foyer tout est bouleversé : le sommeil, la routine, le rythme de vie, la vie de couple et on se retrouve dans un tourbillon de tâches à accomplir mais aussi d’émotions à gérer. Nombreux sont les couples qui ne résistent pas à l’arrivée d’un enfant.

La guidance parentale est un accompagnement, une aide apportée aux parents qui rencontrent des difficultés dans leur rôle éducatif. Quelques séances peuvent permettre aux parents de travailler des compétences et des stratégies éducatives mais la guidance parentale ne sera pas suffisante en cas de pathologie.

Des séances de médiation familiale aide à rétablir ou fluidifier la communication entre les différents membres de la famille par la communication non violente par exemple et ainsi apaiser les conflits intra-familiaux. Chacun pourra reprendre sa place afin de restaurer une relation saine et respectueuse entre les membres de la famille.

Malheureusement, la thérapie de couple est souvent une décision que l’on prend quand le couple est mis à mal : une infidélité, une lassitude, des difficultés à communiquer ou l’hésitation à se séparer. Mais une thérapie peut aussi vous aider à surmonter une épreuve difficile comme une maladie, une fausse couche ou l’impensable : la perte d’un enfant.

Consulter un thérapeute peut aussi vous aider à envisager une rupture de façon plus sereine afin que les enfants ne soient pas témoins de vos rancœurs réciproques ou disputes.

Tel un médiateur, je vous laisserai vous exprimer à tour de rôles sur vos souffrances, vos ressentis, vos incompréhensions et je m’évertuerai à ce que cela soit fait dans le calme et le respect.

Ensuite, à l’aide d’exercices ou de questionnement sur la vision, la définition du couple, j’essaierai de faire en sorte que vous puissiez poser un nouveau regard sur votre couple et que la communication soit rétablie avec des objectifs communs. Je vous donnerai également des outils pour clarifier et améliorer vos comportements.

Les deux partis doivent se sentir écoutés à parts égales et être certains de ma neutralité.

Quel que soit le motif de consultation, il est impératif que les deux partenaires soient impliqués dans cette thérapie où l’honnêteté sera de mise et la remise en question nécessaire.